En 2025, l'immobilier d'entreprise, nouvel acteur clé de la transition écologique

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En 2025, l'immobilier d'entreprise, nouvel acteur clé de la transition écologique

En 2025, l'immobilier d'entreprise n'est plus seulement une affaire de mètres carrés ou de rentabilité au mètre carré. Face à l'urgence climatique, il devient un maillon essentiel de la transition écologique. Entre pression réglementaire, attentes des entreprises et innovation des promoteurs, le secteur se réinvente à marche forcée.

Des bureaux à l'heure du climat

L’immobilier tertiaire (bureaux, entrepôts, centres commerciaux) n’échappe pas aux bouleversements environnementaux. Longtemps perçu comme énergivore et rigide, il est aujourd’hui sommé de réduire son empreinte carbone. Et pour cause, le bâtiment représente près de 30 % des émissions de gaz à effet de serre en France.

Depuis 2022, le décret tertiaire impose aux bâtiments de plus de 1 000 m² des réductions progressives de leur consommation énergétique. Un texte qui, en 2025, commence à produire ses effets. Résultat : la rénovation devient une priorité stratégique pour les propriétaires et exploitants de parcs immobiliers.

Les promoteurs accélèrent la mue écologique

Chez les promoteurs, le virage vert s’est amorcé depuis plusieurs années, mais 2025 marque un tournant. Exit les projets standardisés, place aux bâtiments conçus pour durer, économes en ressources et sobres en énergie.

Les nouvelles constructions misent sur des matériaux biosourcés, des technologies bas carbones, et des certifications environnementales désormais incontournables : HQE, BREEAM, LEED… Un gage de performance, mais aussi un argument commercial fort dans un marché où la demande pour des immeubles responsables explose.

« Aujourd’hui, une entreprise qui cherche des bureaux veut un bâtiment performant sur le plan environnemental. Ce n’est plus un bonus, c’est un critère de base », résume un développeur immobilier basé en Île-de-France.

Les entreprises exigent des bureaux plus verts

Du côté des entreprises, l'exigence est claire : leurs locaux doivent refléter leurs engagements. La stratégie RSE passe aussi par l’immobilier. Quitte à investir davantage, les locataires cherchent des bâtiments éco-performants, connectés et modulables.

Certaines vont encore plus loin. Elles participent à la conception de leurs sièges sociaux, exigent du réemploi de matériaux, ou intègrent la production d’énergie solaire sur site. Objectif : réduire l’empreinte carbone globale, tout en améliorant la qualité de vie au travail.

L’économie circulaire s'invite dans les murs

Un vent nouveau souffle aussi sur les chantiers. Le temps des démolitions systématiques semble révolu. En 2025, la transformation prime sur la destruction : friches réhabilitées, bureaux reconvertis en logements, anciens bâtiments repensés pour de nouveaux usages.

Le secteur s'ouvre progressivement à l'économie circulaire : récupération de matériaux, limitation des déchets de chantier, modularité des espaces. Des pratiques encore marginales il y a quelques années, qui deviennent aujourd’hui un véritable levier d'innovation.

En 2025, l’immobilier d’entreprise n’est plus un simple décor pour les activités économiques. Il s’impose comme un levier stratégique dans la lutte contre le réchauffement climatique. Dans ce mouvement de fond, ceux qui prennent de l’avance pourraient bien devenir les leaders de l’immobilier de demain.

Article rédigé par le Service Marketing d'Enterprise Immobilier d'entreprise.